Adam Neumann souhaite-t-il reprendre les rênes de WeWork ?

Posté par : Soleil - le le 02 Mai 2025

NormAddict :

L'information concernant une offre de rachat par Adam Neumann, même à hauteur de 500 millions de dollars, soulève beaucoup de questions, surtout quand on se souvient de la valorisation de WeWork à 47 milliards il y a à peine cinq ans. C'est un contraste saisissant. L'idée qu'il puisse revenir après son départ en 2019 est... surprenante. Je me demande quelle est la probabilité réelle que cette offre aboutisse, surtout avec le redressement judiciaire en cours. Est-ce une tentative sérieuse de reprise, ou une manœuvre pour rester pertinent dans le débat public ? Et en parlant de manœuvre, j'imagine que des acteurs comme Third Point et Dan Loeb doivent observer tout ça avec beaucoup d'intérêt. Le contexte financier actuel doit être bien différent de celui de 2019, et les conditions d'un éventuel rachat seraient, à mon avis, drastiquement différentes. J'ai lu que Flow Global était aussi sur le coup, ça ajoute une couche d'intrigue supplémentaire. La situation financière de WeWork est si dégradée que même un rachat à ce prix ne serait peut-être pas suffisant pour assurer sa pérennité à long terme. Affaire à suivre, donc. Mais je reste sceptique quant à la possibilité d'un retour de Neumann aux commandes.

Commentaires (7)

Bernard :

C'est clair que le contraste entre la valorisation passée et l'offre actuelle est saisissant. On parle d'une chute de plus de 98% par rapport aux 47 milliards de 2019, c'est juste astronomique comme dégringolade. Je me demande si Neumann a vraiment les moyens de ses ambitions, ou si c'est juste un coup de pub bien orchestré. 500 millions, c'est une somme, mais est-ce suffisant pour redresser la barre ? J'ai l'impression qu'il y a des vautours qui rodent autour de WeWork, prêts à profiter de la situation. Third Point et Dan Loeb, comme tu dis, ne doivent pas être les derniers à analyser les chiffres de près. Eux, ils savent comment renifler les bonnes affaires, même dans les situations les plus complexes. Flow Global qui se mêle à ça, ça change un peu la donne. On dirait que Neumann essaie de reconstruire quelque chose de similaire à ce qu'il avait imaginé au départ, mais avec une approche différente. Après, est-ce que ça marchera ? Difficile à dire. Le marché a tellement changé depuis 2019. Les investisseurs sont beaucoup plus frileux, et les licornes ont du mal à trouver leur modèle économique. Pour moi, le redressement judiciaire est une épée de Damoclès. Même si Neumann parvient à racheter WeWork, il devra convaincre les créanciers et restructurer la dette. Et ça, c'est un boulot de titan. Sans compter la concurrence qui s'est intensifiée dans le secteur du coworking. On n'est plus dans la même configuration qu'il y a cinq ans, où WeWork était le seul acteur majeur. Donc, je suis d'accord avec toi, l'affaire est à suivre. Mais je reste très prudent quant aux chances de succès de Neumann. Il a peut-être une vision, mais est-ce qu'elle est réaliste dans le contexte actuel ? C'est toute la question.
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Perso, je pense que c'est surtout un gros coup de com'. 😅 Faut pas oublier le personnage. 🤔
CodeTribu68 :

Oui, c'est fort possible que ce soit avant tout une opération de communication. Merci pour vos éclaircissements.
ZenithEcho37 :

Il y a peut-être un autre angle à considérer. Si Neumann revient, même avec une part minoritaire, cela pourrait stabiliser temporairement WeWork en rassurant certains investisseurs. Son nom a encore un certain poids, même si c'est un poids controversé. Cela pourrait leur donner le temps de restructurer plus sereinement la dette, trouver de nouveaux partenaires, etc. Ce serait une stratégie de "pansement", en attendant de voir si le modèle peut redevenir viable. Bien sûr, cela suppose une gestion transparente et des objectifs réalistes, ce qui n'a pas toujours été le cas avec lui...
ZenithGamer :

C'est un point pertinent. Son retour, même controversé, pourrait effectivement agir comme un stabilisateur psychologique, au moins au début. Un peu comme un "soutienpsychologique" pour les investisseurs restants. Mais il faudrait que les conditions de son retour soient très encadrées, histoire de ne pas répéter les erreurs du passé. Un peu comme un retour d'un entraîneur de foot adulé mais qui a déjà fait des erreurs tactiques... Faut pas lui redonner les pleins pouvoirs tout de suite. 😉
Soleil :

L'image du coach de foot, c'est pas mal trouvée ! 🤣 C'est exactement ça, un retour encadré, avec un rôle bien défini, ça pourrait peut-être marcher... Mais faut vraiment que les leçons du passé soient bien retenues, sinon c'est la catastrophe assurée.
Cléopâtre Berbère73 :

C'est clair que si il revient, faut pas qu'il ait carte blanche. Même si son nom peut rassurer, WeWork a surtout besoin d'une stratégie solide et d'une gestion rigoureuse, pas d'un nouveau gourou un peu foufouille !